Cayenne, une petite histoire dans la grande histoire.

Arpenter les rues de Cayenne pour y effectuer un circuit passant essentiellement par les jolies cases créoles réhabilitées par le Conseil Général, était un projet de longue date.

Et pour changer un peu, pourquoi pas à bicyclette !

Bien nous en prit (enfin pas tout à fait car la suite des événements va nous réserver une surprise…)

Cayenne c'est tout plat, donc pas d'effort à faire et le temps est un peu couvert, l'idéal quoi !

On débute par la visite du cimetière, histoire d'attribuer un nom et une histoire aux rues et rond points des villes de ce département. Puis voilà les as de la pédale qui s'élancent ! De jolis clichés sont pris (voir le montage joint). C'est vrai, le Conseil Général a bien travaillé pour mettre en valeur son patrimoine.

L'architecture de la maison créole urbaine est classique : les fondations sont en pierres, l'ossature des murs en bois et le remplissage en torchis. Elle lie le savoir-faire de la technique des maisons à colombages du 18eme siècle à celui des charpentes navales. Le bois provenant des forêts guyanaises. L'accès de la maison se fait par la rue, orienté est-ouest ce qui permet une meilleure ventilation. On remarquera au dessus des volets une imposte en bois ouvragé.

Petite technique du cycliste chasseur d'images : pour prendre un cliché à l'arrêt, on pose pied à terre, la bicyclette entre les jambes formant un trépied. On sort tout le bazar et clic ! Mais on devient alors vulnérable et la proie facile des voleurs à l'arraché. Ce qui devait arriver, arriva. Pfitt ! Un cycliste roulant à contre-sens a rasé Pascale, lui arrachant son téléphone, la déséquilibrant et lui faisant une belle estafilade sur le bras.

Je ne ferai pas de commentaire , chacun se fera son idée. Nous avons malgré tout continué notre visite mais plus prudentes que jamais et très amères et écœurées !

cases créoles de Cayenne