March 28 2014
Tout d'abord, un peu d'histoire. Au siècle dernier, c'est la montée du communisme au Laos et la population fuit le pays pour échapper à cette dictature . La France, en reconnaissance aux services rendus par les Laotiens lors de la guerre du Vietnam (1964-1975) décide d'accueillir sur le sol guyanais une partie de cette population. La Guyane est à ce moment là sous-peuplée et a besoin de développer son agriculture. Deux endroits seront choisis, Cacao (en 1977) et un peu plus tard Javouhey (en 1979) La France offre donc des terrains en friche à ces immigrés Hmongs. Aidés par des associations, ils rendent les terres cultivables et s'y installent. Actuellement, se sont eux qui fournissent l'essentiel des fruits et légumes des marchés locaux.
C'est du village de Cacao dont il s'agira dans cet article.
Le dimanche, c'est l'attraction car c'est le jour du marché. Tous les fruits et légumes locaux sont sur les étals ainsi que l' artisanat très coloré de toute beauté, mais un peu cher. Ce n'est pas une critique car c'est vraiment du travail de petites mains qui est proposé pour certains articles.
Il est possible également de se restaurer sur place à midi en s’asseyant aux tables en bois qui sont placées tout autour du marché couvert.
Malheureusement, Cacao est victime de son succès : une foule qui se bouscule entre les allées, une queue interminable pour pouvoir manger, une qualité médiocre des repas proposés, un service à l'arrache. Le buisness c'est le buisness... J ai été très déçue et je ne conseillerai pas aux touristes de s' attarder au marché, ni d'y manger. Par contre au moment du Nouvel An Hmong, Cacao attire une foule de touristes pour assister aux traditionnelles danses Laotiennes et il parait que cela vaut le détour.
Donc si vous voulez visiter plus sereinement un village Hmong, je vous conseille Javouhey (cité au début de cet article) . J'en reparlerai plus longuement dans un prochain post.