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Isabelle

Enseignante à Kourou en Guyane

De Macapa vers Bélem

4ème étape : La traversée sur l'Amazone.

http://youtu.be/ibQc6Z8Ebog

Nous sommes arrivées très en avance, en fait à 12h30 pour un départ prévu à 16h, ceci pour être sûres d'avoir 2 bonnes places côtes à côtes. Notre choix s'est porté sur le pont supérieur, au milieu, le plus loin possible des moteurs et de leur bruit assourdissant. Maintenant, restait à savoir qui seraient nos voisins car même bien placés, il est possible de se retrouver jouxtant des enfants qui n'arrêtent pas de sauter dans leur hamac ou un adepte de film vidéo qui décide de faire profiter l'assemblée de ses nouveaux hauts parleurs stéréo… De toute façon, les puissants néons au plafond, étaient là également pour nous tenir bien éveillés toute la nuit.…

150 hamacs accrochés dans tous les sens cela ressemble à un sac de nœuds colorés, c'est très joli je trouve. Heureusement que les crochets numérotés et le placier permettaient de mettre un peu d'ordre là-dedans.

Le prix du billet (250 réals A+R) s'entendait sans les repas, seul le petit déjeuner était compris. A 17h30, le speaker annonça en portugais que le buffet était prêt. Un peu tôt, mais la queue étant interminable, ce ne fût qu'une demi-heure plus tard que nous accédions à la table collective. Pour 15 réals, repas très copieux, sain, local, possibilité de l'emporter près de son hamac. Tout est cuisiné sur place par les cuisiniers du bord, une prouesse vu l’exiguïté des cuisines.

Un bar se trouvait à notre étage, proposant des boissons fraîches et des sandwiches tout en diffusant de la musique en continue, relayée par les hauts parleurs des coursives.

Malgré les passages fréquents d'un agent d'entretien, les toilettes étaient d'une propreté douteuse. Mieux valait ne pas trop regarder ou toucher les parois. C'est l'eau de l'Amazone qui circule dans les tuyauteries. Un orifice au plafond faisait office de pommeau de douche. Les joies de la croisière !

L'une des attractions du voyage se situait à l'extérieur. Quand le navire longea au plus près les berges, nous assistâmes à un rituel bien établi : des pirogues s'approchèrent pour recevoir des sacs en plastique remplis, le plus souvent, de vêtements que lançaient les passagers du navire.Parfois le bateau faisait office de navette et, sans couper le moteur, déchargeait des passagers ou chargeait des ballots de crevettes et de wassaï, denrées alimentaires produites par les habitants des nombreuses îles du fleuve. Tout sera vendu au marché de Bélem ou de Macapa. Il faut dire que la pêche à la crevette et la récolte du wassaï sont les seuls moyens de subsistance de ces populations.

Puis, chemin navigant, nous sommes arrivés au port de Bélem, 24h plus tard.

Il ne nous restait plus qu'à prendre possession de notre chambre, réservée depuis Macapa. Et là, nous n'étions pas au bout de nos surprises...

L'Ana Béatriz IV, avant le départ entre les hamacs, petite maison du fleuve, chargement du wassaï,Bélem
L'Ana Béatriz IV, avant le départ entre les hamacs, petite maison du fleuve, chargement du wassaï,Bélem
L'Ana Béatriz IV, avant le départ entre les hamacs, petite maison du fleuve, chargement du wassaï,Bélem
L'Ana Béatriz IV, avant le départ entre les hamacs, petite maison du fleuve, chargement du wassaï,Bélem
L'Ana Béatriz IV, avant le départ entre les hamacs, petite maison du fleuve, chargement du wassaï,Bélem

L'Ana Béatriz IV, avant le départ entre les hamacs, petite maison du fleuve, chargement du wassaï,Bélem

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